Rénovation énergétique dans le tertiaire

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La rénovation énergétique des bâtiments tertiaires fait partie des grands enjeux de la stratégie nationale pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Pourquoi le tertiaire est-il ciblé ? Quels sont les bénéfices pour les entreprises ? À quelles réglementations se fier ? Quels dispositifs soutiennent les entreprises dans la rénovation de leur structure ?

Quels sont les enjeux de la rénovation énergétique dans le tertiaire ?

Les objectifs économiques

La rénovation énergétique des bâtiments tertiaires ne se limite pas au respect de la réglementation. Elle offre également des bénéfices sur les plans économique, sociétal et environnemental. Les économies réalisées peuvent atteindre jusqu’à 30 % des coûts de fonctionnement. Ainsi, la rentabilité des entreprises et leur compétitivité augmentent. De plus, la valeur verte d’un bâtiment économe en énergie s’accroit sur le marché immobilier.

Les bénéfices sociétaux

Les solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires contribuent au confort des occupants.
Des espaces de travail mieux isolés, climatisés et ventilés favorisent la productivité et réduisent les risques sanitaires, notamment ceux liés à une mauvaise qualité de l’air intérieur.
En outre, le développement des projets de rénovation énergétique stimule l’emploi local dans le secteur du bâtiment et des énergies renouvelables.

Les atouts environnementaux

Sur le plan environnemental, la rénovation énergétique en entreprise contribue à réduire la consommation d’énergie fossile et donc les émissions de GES impliquées dans les changements climatiques.
Elle participe également à la préservation des ressources naturelles, à travers l’utilisation de matériaux durables et d’une demande énergétique globale limitée.

Les chiffres de la consommation énergétique dans le tertiaire

En France, le secteur tertiaire représente environ 1,2 milliard de mètres carrés de surface construite qui comprennent bureaux, commerces, établissements de santé et bâtiments administratifs.

Selon les données de l’ADEME, le tertiaire représentait environ 17 % de la consommation d’énergie finale française en 2021, soit 265 TWh. C’est le 4e secteur le plus consommateur après le transport (32 %), le résidentiel (28 %) et l’industrie (19 %). En outre, il est responsable de 27 % des émissions des gaz à effet de serre (GES).

Les principaux postes de consommation énergétique dans les bâtiments tertiaires incluent :

  • le chauffage ;
  • la climatisation ;
  • l’éclairage ;
  • l’alimentation des équipements électroniques et informatiques.

  • À titre d’exemple, les bureaux affichent une consommation moyenne de 326 kWh EP/m² par an, ce qui souligne l’importance de l’amélioration de leur efficacité énergétique pour répondre aux enjeux climatiques et économiques actuels.

Quelles réglementations encouragent la rénovation énergétique du tertiaire ?

Le cadre législatif français s’est enrichi pour encourager la rénovation énergétique dans le tertiaire.
Intégré dans la loi ELAN de 2018, le décret tertiaire impose une réduction progressive de la consommation énergétique de 40 % d’ici 2030, 50 % d’ici 2040 et 60 % d’ici 2050, par rapport à une année de référence choisir entre 2010 et 2022.
Parmi les bâtiments tertiaires, environ 996 millions de mètres carrés sont directement concernés par le dispositif éco-énergie tertiaire (DEET).
Applicable depuis 2021, le décret BACS (Building Automation & Control Systems ) complète le décret tertiaire en introduisant une obligation d’installation de systèmes de gestion technique des bâtiments pour contrôler et automatiser les équipements énergétiques.
En complément, la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la réglementation environnementale RE2020 renforcent les exigences de performance énergétique dans les bâtiments tertiaires.
Ces dispositifs visent une décarbonation progressive du parc immobilier en orientant les nouveaux projets et les rénovations vers une plus grande efficacité énergétique.

Rénovation dans le tertiaire : quels sont les bâtiments concernés par le décret tertiaire ?

Le dispositif éco-énergie tertiaire s’applique aux bâtiments dont la surface de plancher atteint ou dépasse 1 000 m², tandis que les bâtiments assujettis au décret BACS sont ceux équipés d’un chauffage ou d’une climatisation d’une puissance supérieure à 70 kW.
Pour vérifier que les opérations de rénovation énergétique dans le tertiaire sont efficaces, les gestionnaires de bâtiments déclarent annuellement leurs consommations sur la plateforme OPERAT de l’ADEME.
Ainsi, chaque mesure d’efficacité énergétique mise en œuvre vise à atteindre les objectifs réglementaires aux échéances 2030, 2040 et 2050, tout en assurant la durabilité du bâtiment.